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Travailler seul ou en groupe ?

Travailler seul ou en groupe ?

Depuis un an, avec les mesures restrictives liées au coronavirus, notre manière de travailler a été sérieusement bouleversée. Le télétravail est de plus en plus pratiqué, limitant ainsi les interactions sociales entre collègues et le travail de groupe. Pour certains, qui préfèrent travailler seuls, c’est une aubaine ; pour d’autres, c’est une perte de repères totale.

 

Seul on va plus vite

 

Travailler seul peut avoir de nombreux avantages. Pour les maniaques du contrôle, c’est l’assurance que tout sera fait comme ils l’entendent : personne pour les retarder, pour perturber leur travail, pour leur proposer de nouvelles idées… Seul on peut se fixer un objectif clair et y aller sans faire de détours. De plus, le travail solitaire permet de ne compter que sur soi-même. Chacun assume seul la responsabilité de ses échecs et de ses réussites. Et si l’on serait tenté de vouloir partager la responsabilité de nos échecs pour préserver notre ego, en réalité c’est une excellente manière d’apprendre de ses erreurs. Cette impossibilité de décharger la faute sur un tiers nous pousse à regarder la réalité en face et à prendre les mesures qui s’imposent pour évoluer dans le bon sens. Le travail seul est donc gratifiant sur plus d’un niveau : on est plus efficaces, autonomes, valorisés et obligés de nous améliorer pour réussir. Oui mais…

 

Ensemble on va plus loin !

 

Travailler à plusieurs permet d’avoir différentes visions du travail qui viennent se nourrir mutuellement. De plus, cela permet de se répartir le travail en fonction des compétences de chacun, ce qui conduit – logiquement – à un meilleur rendu. Pour cela, il est préférable de travailler dans un groupe hétérogène : avoir autant de compétences, de qualités et de personnalités différentes au sein d’un même groupe, pour une plus grande richesse d’interactions. S’entourer de personnes qui nous ressemblent est un choix attirant et confortable, mais c’est la différence et la singularité de chacun qui nous permet d’évoluer. Sinon, on risque de tourner en rond ! Il faut donc, autant que possible, être ouvert au dialogue et à l’altérité. Cela implique de savoir mettre notre ego de côté de temps en temps, faire des concessions sur certains points, reconnaître que notre interlocuteur est parfois beaucoup plus qualifié que nous dans un domaine… Ce n’est pas toujours simple, cela demande des efforts de diplomatie qui viennent s’ajouter à la charge de travail. Et parfois, ces efforts là nous empêchent d’aller au bout de nos idées et finissent par nous pénaliser dans notre travail.

 

Que faire alors ? La réponse, vous vous en doutez : alterner ! Chaque méthode comporte son lot d’avantages et d’inconvénients. Mais surtout, chaque méthode permet d’en apprendre plus sur nous-même, notre rapport au travail, et nous permet de progresser d’une façon unique. En favoriser une au détriment de l’autre serait donc dommage, car on se priverait (et on priverait les autres!) de belles opportunités d’échange et d’un travail de qualité. La crise du coronavirus aura apporté au moins une évolution positive : de plus en plus d’entreprises alternent télétravail et travail en présentiel. Une excellente manière de jongler entre travail solitaire et travail de groupe !