L’Ingénieur hydroélectrique est le spécialiste qui conçoit, développe et optimise les installations permettant de produire de l’électricité à partir de la force de l’eau. Présent dans toutes les étapes, de l’étude de faisabilité à l’exploitation, il s’assure que les barrages, turbines et centrales hydroélectriques fonctionnent de manière fiable, performante et durable.
L’Ingénieur hydroélectrique est responsable de la conception, de l’optimisation et du suivi technique des ouvrages hydroélectriques. Il analyse les données hydrologiques, dimensionne les équipements (turbines, alternateurs, conduites forcées), veille à la conformité réglementaire et pilote la mise en service ou la rénovation des centrales.
Il collabore avec les bureaux d’études, les équipes travaux, les exploitants et les autorités pour garantir une production sûre, rentable et respectueuse de l’environnement.
Solides compétences en hydraulique, mécanique des fluides et génie civil.
Maîtrise des équipements électromécaniques (turbines, alternateurs, vannes, conduites forcées).
Connaissance des réglementations environnementales et de sécurité liées à l’hydroélectricité.
Capacité à conduire des études hydrologiques et à utiliser des logiciels de modélisation.
Compétences en gestion de projet et suivi de chantier.
Rigueur et précision dans les calculs et analyses.
Capacité à travailler en équipe avec des profils variés (techniciens, autorités, sous-traitants).
Esprit d’analyse et de synthèse pour prendre des décisions rapides.
Organisation et sens des priorités.
Ouverture et pédagogie pour intégrer les enjeux environnementaux et sociétaux.
Le poste alterne travail de bureau (études, conception, suivi administratif) et présence sur le terrain (chantiers, inspections, audits techniques). Les déplacements peuvent être fréquents, notamment pour suivre plusieurs sites ou projets simultanément.
Un diplôme Bac+5 en école d’ingénieurs (génie civil, hydraulique, génie énergétique, mécanique des fluides) ou à l’université (master en énergies renouvelables ou génie de l’eau) constitue la voie classique.
Travailler sur des projets de construction ou de modernisation d’ouvrages hydrauliques permet d’acquérir rapidement des réflexes techniques. Participer à des études hydrologiques et à des essais en centrale développe une compréhension concrète du métier.
Approfondir un domaine précis (turbines, électrotechnique, régulation, génie civil hydraulique, environnement) augmente la valeur du profil. Des certifications en gestion de projet (type PMP) ou en réglementation HSE complètent efficacement les compétences.
Les employeurs incluent les exploitants de centrales hydroélectriques, les bureaux d’études spécialisés en hydraulique, les grands énergéticiens, mais aussi les ONG et collectivités impliquées dans la gestion de l’eau et de l’énergie. Les projets internationaux offrent des perspectives particulièrement riches.
Il combine les deux. L’ingénieur hydroélectrique passe une partie de son temps en bureau pour les études et la conception, et l’autre sur le terrain pour les suivis de chantier, inspections et essais de performance.
Ils concernent surtout la conciliation entre performance énergétique et respect de l’environnement. Les projets doivent répondre aux besoins en électricité tout en préservant les cours d’eau et la biodiversité. Les contraintes réglementaires et hydrologiques peuvent aussi rallonger les délais.
Logiciels de calcul hydraulique et mécanique des fluides, outils de modélisation numérique, systèmes de supervision (SCADA), logiciels de CAO/DAO, ainsi que des instruments de mesure en centrale.
Oui, surtout lorsqu’on gère plusieurs sites ou que l’on intervient sur des projets internationaux. Les déplacements dépendent du type de poste (bureau d’études vs exploitation).
Ingénieur hydraulique, Ingénieur production hydroélectrique, Ingénieur en génie civil hydraulique, Chef de projet hydraulique.
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