Produire de l’électricité propre, c’est bien. La distribuer intelligemment, c’est encore mieux. Face à l’explosion des énergies renouvelables, à l’essor de la mobilité électrique et à la digitalisation des usages, le réseau électrique devient un système complexe à piloter. Et au cœur de cette révolution, on trouve l’Ingénieur en conception et optimisation des réseaux intelligents.
L’Ingénieur en conception et optimisation des réseaux électriques intelligents intervient sur tout le cycle de vie des réseaux : planification, dimensionnement, simulation, modélisation, pilotage et optimisation. Il travaille sur des réseaux de distribution (HTA/BT), des microgrids, ou des infrastructures complexes intégrant des énergies renouvelables, du stockage, de l’électromobilité ou de la flexibilité.
Il combine des compétences en génie électrique, en data, en algorithmique et en réglementation pour créer des réseaux plus résilients, plus intelligents et plus performants. Il évolue dans des environnements variés : bureaux d’études, opérateurs réseau, industriels, collectivités ou développeurs EnR.
Avant toute conception, il est essentiel de comprendre le fonctionnement actuel du réseau et ses limites.
Il anticipe les évolutions futures du réseau (urbanisation, autoconsommation, électrification, flexibilité…).
.L’ingénieur conçoit des solutions techniques pour renforcer ou adapter le réseau aux nouveaux usages.
Avant tout déploiement, les solutions doivent être testées virtuellement.
L’Ingénieur peut aussi intervenir dans la phase opérationnelle du projet.
Excellente maîtrise des réseaux de distribution électrique HTA/BT ;
Compétences avancées en modélisation, simulation et planification de réseaux ;
Maîtrise des outils logiciels spécialisés : DigSilent PowerFactory, ETAP, Matlab/Simulink, PSS/E, OpenDSS… ;
Connaissance des normes et référentiels (NF C13-100, NF C15-100, Enedis, IEC, ICPE…) ;
Compréhension des enjeux d’intégration EnR, stockage, IRVE et flexibilité dans les infrastructures électriques ;
Familiarité avec les logiques smart grid, IoT énergétique, automatisme réseau, pilotage décentralisé.
Capacité d’analyse et de projection dans des systèmes complexes et évolutifs ;
Rigueur technique et méthodologie d’étude structurée ;
Esprit d’innovation et goût pour les nouvelles technologies énergétiques ;
Sens du travail collaboratif avec des équipes pluridisciplinaires (IT, génie civil, EnR, mobilité…) ;
Bonnes compétences rédactionnelles et de vulgarisation technique ;
Autonomie dans les projets de longue haleine avec phases multiples (étude, conception, test, suivi).
L’Ingénieur smart grid évolue en bureau d’études, chez un opérateur de réseau, un intégrateur de solutions, une entreprise de travaux électriques ou un développeur EnR.
Il alterne travail de simulation, conception, réunions techniques, rédaction d’études et parfois visites de site. Il travaille en mode projet, souvent en interaction avec des ingénieurs IT, électricité, data ou automatisme. Les horaires sont généralement stables, avec une charge variable selon les phases des projets (dimensionnement, simulation, appels d’offres, mise en service…).
Le poste est accessible après un diplôme d’ingénieur ou un master spécialisé en génie électrique, électrotechnique, réseaux et télécommunications, énergie ou systèmes complexes. Des formations complémentaires en smart grid, automatisme, data énergie ou systèmes embarqués sont un atout. Une bonne culture des systèmes énergétiques, de la planification électrique et des outils de simulation est indispensable dès les études.
La plupart des ingénieurs réseaux intelligents ont débuté comme ingénieurs d’études électriques, concepteurs HTA/BT, chargés d’études réseau ou ingénieurs simulation. L’expérience permet de mieux comprendre les contraintes terrain, les interactions entre équipements, et d’acquérir une vision globale du comportement réseau. Les projets de déploiement EnR, IRVE ou stockage sont d’excellents contextes pour progresser rapidement.
La spécialisation passe par la maîtrise des outils de simulation réseau, l’analyse des données temps réel, la compréhension des systèmes de supervision (SCADA, EMS), des enjeux de flexibilité et des mécanismes d’effacement ou d’équilibrage. Une connaissance des nouvelles architectures (réseaux autonomes, AC/DC, microgrids) et des régulations marché (RTE, Enedis, CRE) est également précieuse pour monter en responsabilité.
Les ingénieurs réseaux intelligents sont très recherchés dans les bureaux d’études spécialisés (setec, Artelia, Tractebel), les développeurs EnR (Voltalia, Akuo, EDF Renouvelables…), les équipementiers électriques (Schneider Electric, Enedis, RTE, Nexans), ou les acteurs de l’innovation énergétique (start-up smart grid, collectivités, labos R&D). Ils peuvent aussi rejoindre des sociétés d’ingénierie ou de conseil en transition énergétique.
Il travaille surtout en bureau d’études, mais peut se rendre sur site lors des phases de mise en service, d’audit ou de vérification de conformité. Il reste en lien direct avec les réalités techniques.
L’ingénieur EMS se concentre sur le pilotage énergétique d’un site ou d’un système local, tandis que l’ingénieur smart grid travaille à une échelle plus large sur l’architecture et l’optimisation des réseaux électriques.
Oui, une certaine aisance en scripting ou en modélisation est très utile : Matlab, Python, outils SCADA, interfaces de calcul, voire langages pour outils de simulation.
Oui. Les besoins explosent avec l’électrification, l’intégration massive des ENR, la recharge des véhicules électriques, la flexibilité. Les compétences sont rares et très recherchées.
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