L’Ingénieur en automatisme et régulation est le garant du pilotage intelligent des systèmes industriels et énergétiques. Spécialiste des procédés automatisés, il conçoit, programme et optimise les systèmes de contrôle-commande qui régulent les installations : production d’énergie, réseaux électriques, usines de traitement, ou encore process industriels complexes.
L’Ingénieur en automatisme et régulation conçoit et déploie des architectures de contrôle adaptées aux besoins des installations. Il programme les automates, configure les capteurs et supervise les interfaces homme-machine pour permettre aux opérateurs d’exploiter les systèmes en toute sécurité.
Il est également chargé de l’optimisation continue des procédés afin d’améliorer la performance énergétique, de réduire les coûts d’exploitation et de sécuriser les opérations. Son rôle est transversal, entre bureau d’études, chantier, exploitation et maintenance.
Maîtrise des automates programmables (Siemens, Schneider, Rockwell, etc.).
Connaissance des systèmes de régulation PID et des architectures de contrôle-commande.
Compétences en programmation (ladder, structuré, Python, C).
Notions en cybersécurité industrielle et normes associées.
Utilisation des logiciels de supervision (SCADA, PCS7, Wonderware).
Rigueur et précision dans la programmation et le suivi des systèmes.
Capacité à travailler en équipe pluridisciplinaire (ingénieurs, techniciens, exploitants).
Esprit d’analyse et capacité à résoudre des problèmes complexes.
Pédagogie pour former et accompagner les utilisateurs.
Curiosité et goût pour l’innovation technologique.
Le poste alterne travail en bureau (conception, programmation, simulation) et interventions sur site (installation, tests, mise en service). Des déplacements fréquents peuvent être nécessaires selon la localisation des projets.
Un diplôme Bac+5 en automatisme, génie électrique, électronique, instrumentation ou mécatronique est la voie la plus courante. Les écoles d’ingénieurs généralistes ou spécialisées en automatisme forment aux bases indispensables.
Commencer comme automaticien ou technicien de maintenance automatisme permet d’acquérir une expérience pratique des installations. L’expérience terrain est un atout majeur pour évoluer vers un rôle d’ingénieur.
Approfondir ses compétences dans des domaines comme la cybersécurité, l’optimisation énergétique ou l’intégration de l’IA dans les systèmes de régulation permet de se démarquer. Des certifications sur les automates spécifiques (Siemens, Schneider) renforcent l’expertise.
Les opportunités se trouvent dans les entreprises industrielles, les énergéticiens, les sociétés d’ingénierie et d’automatisme, ainsi que dans les grands groupes spécialisés dans les énergies renouvelables ou l’industrie 4.0.
Il combine les deux. La conception et la programmation se font en bureau, mais l’installation et la mise en service nécessitent une présence régulière sur les sites industriels ou énergétiques.
La complexité croissante des systèmes, la nécessité d’assurer leur cybersécurité et la pression sur la disponibilité des installations font partie des principaux défis.
Automates programmables, logiciels de supervision SCADA, langages de programmation d’automatisme (ladder, structuré, Python), ainsi que des instruments de mesure et de diagnostic.
Oui, notamment lors des phases d’installation et de mise en service. Selon les projets, cela peut représenter 20 à 40 % du temps de travail.
Ingénieur automatisme industriel, Ingénieur contrôle-commande, Automaticien, Ingénieur systèmes industriels.
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