Étudier, protéger, restaurer les écosystèmes aquatiques.L’Hydrobiologiste est un spécialiste des milieux aquatiques, rivières, lacs, zones humides, mers et océans. Il étudie la faune et la flore aquatiques, analyse la qualité des eaux et propose des solutions pour préserver ou restaurer ces écosystèmes fragiles.
Aussi appelé Biologiste Aquatique, Chargé d’Études Environnementales, Technicien Hydroécologie, l’Hydrobiologiste réalise des études scientifiques pour évaluer l’état des milieux aquatiques. Il travaille aussi bien sur des projets de recherche que sur des missions de terrain pour des entreprises, des collectivités, des bureaux d’études ou des organismes publics. Que ce soit pour des missions de recherche, de conseil, de contrôle environnemental ou de gestion de la biodiversité, l’Hydrobiologiste est un acteur clé de la préservation des ressources en eau.
Son rôle est à la fois scientifique, technique et environnemental.
Maîtrise des techniques d’échantillonnage et d’analyse des milieux aquatiques (prélèvements, identification des espèces)
Connaissance des écosystèmes aquatiques (eau douce, estuaire, mer)
Compétences en gestion des données (SIG, logiciels de traitement statistique)
Maîtrise des réglementations environnementales (loi sur l’eau, Natura 2000, directive cadre sur l’eau)
Capacité à rédiger des rapports techniques et des études d’impact
Esprit d’analyse et de synthèse
Rigueur scientifique et sens de l’observation
Capacité à travailler en équipe et à collaborer avec des experts (écologues, chimistes, techniciens)
Pédagogie et capacité à sensibiliser les acteurs locaux
Autonomie et réactivité sur le terrain
L’Hydrobiologiste partage son temps entre le terrain (prélèvements, observations, inventaires) et le bureau (analyse, rédaction de rapports, gestion de données).
Il travaille pour des bureaux d’études, des collectivités locales, des agences de l’eau, des ONG environnementales ou des laboratoires de recherche.
Des déplacements fréquents sont à prévoir, spécifiquement pour les missions de terrain.
Dans les projets de transition énergétique (barrages hydroélectriques, centrales de pompage-turbinage) ou de réhabilitation écologique (restauration de zones humides, protection des écosystèmes littoraux), l’Hydrobiologiste joue un rôle clé.
Il évalue les impacts des aménagements sur les milieux aquatiques et propose des solutions pour les préserver.
Les hydrobiologistes évoluent au sein de bureaux d’études environnementaux, d’agences de l’eau, de laboratoires de recherche, ou encore d’organismes publics comme l’OFB (Office Français de la Biodiversité) ou l’INRAE. Ils peuvent également travailler pour des collectivités territoriales, des syndicats de rivières ou des entreprises spécialisées en gestion de l’eau. Des environnements où la qualité des milieux aquatiques et la préservation de la biodiversité sont au cœur des projets.
L’Hydrobiologiste se concentre sur les milieux d’eau douce (rivières, lacs, zones humides), tandis que l’Océanographe étudie les milieux marins.
Partiellement. Les analyses de terrain nécessitent des déplacements, mais la rédaction des rapports et l’analyse des données peuvent se faire à distance.
Oui, un master en biologie, écologie ou gestion des milieux aquatiques est suffisant. Un diplôme d’ingénieur est un plus pour les postes de chef de projet.
Les agences de l’eau, les bureaux d’études, les collectivités locales, les ONG, les laboratoires de recherche.
Il permet de surveiller et de préserver les écosystèmes aquatiques, indispensables à la biodiversité et à la qualité de l’eau.
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