Transformer des déchets organiques en énergie renouvelable, c’est le cœur de la méthanisation. Et pour passer de l’idée à une unité qui produit du gaz vert, il faut un Chef de projet méthanisation / biogaz capable de piloter l’ensemble du processus.
Le Chef de projet méthanisation / biogaz pilote l’ensemble des étapes de développement d’une unité de production de biogaz : étude de faisabilité, montage administratif, financement, construction, mise en service.
Il intervient sur des projets agricoles, territoriaux ou industriels, en injection dans le réseau, en cogénération ou pour des usages spécifiques (carburant, chaleur). Il est l’interlocuteur central entre les agriculteurs, les collectivités, les bureaux d’études, les financeurs et les constructeurs.
Connaissances techniques solides en procédés de méthanisation, traitement des matières organiques, valorisation énergétique ;
Maîtrise des réglementations ICPE, environnement, raccordement gaz et électricité ;
Compétences en gestion de projet, suivi de chantier, coordination multi-acteurs ;
Compréhension des modèles économiques du biogaz et de la tarification réglementée ;
Capacité à utiliser des outils de planification et de modélisation technico-économique.
Organisation, rigueur et sens des priorités ;
Aisance relationnelle avec des interlocuteurs variés (agriculteurs, élus, ingénieurs, banquiers…) ;
Capacité à négocier et à fédérer autour d’un projet ;
Esprit d’analyse et force de proposition ;
Motivation pour la transition énergétique et l’économie circulaire.
Le poste alterne travail de bureau (études, coordination, gestion administrative) et terrain (visites de sites, suivi de chantiers, réunions avec les partenaires). Les déplacements sont fréquents, souvent sur une zone géographique définie. Le rythme varie selon les phases : plus intense lors du montage administratif et du suivi de construction. Possibilité de travailler en bureau d’études, chez un développeur de projets, un constructeur ou un exploitant.
Le poste est accessible avec un Bac +5 en énergie, environnement, procédés, agronomie ou génie chimique.
Les écoles d’ingénieurs (INSA, ENSIACET, AgroParisTech, Polytech…) et universités proposent des spécialisations en énergies renouvelables, procédés biologiques ou génie des procédés. Des formations professionnelles en méthanisation (APESA, AILE, IUT, ADEME) complètent le parcours.
Beaucoup commencent comme chargés d’études, ingénieurs procédés ou coordinateurs techniques. L’expérience sur plusieurs projets permet de maîtriser les aspects techniques, réglementaires et financiers, tout en développant un réseau de partenaires.
La méthanisation a ses spécificités : gestion des intrants, rendement méthanogène, épuration du gaz, digestat, valorisation énergétique, sécurité… Comprendre ces enjeux techniques et économiques est indispensable. Les formations continues et les retours d’expérience terrain sont des accélérateurs de progression.
Les Chefs de projet méthanisation exercent dans des développeurs de projets EnR, des coopératives agricoles, des syndicats d’énergie, des industriels de l’agroalimentaire, des bureaux d’études spécialisés ou des constructeurs d’unités. Le marché est porteur grâce aux objectifs de décarbonation et à la valorisation des déchets organiques.
Le chef de projet coordonne l’ensemble du projet, y compris les aspects financiers, réglementaires et relationnels. L’ingénieur se concentre sur la conception technique.
Pas nécessairement. Les profils techniques ou environnementaux peuvent exceller, à condition de comprendre les enjeux du monde agricole.
Oui. Les politiques publiques et les financements favorisent son développement, surtout en injection réseau.
Outils de planification (MS Project, Gantt), logiciels de calcul technico-économique, SIG pour la cartographie des intrants.
Chef de projet biogaz, Responsable projet biométhane, Coordinateur projet méthanisation, Ingénieur projets biogaz.
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