Pas de stockage, pas de stabilité. Pas de stabilité, pas d’intégration massive des renouvelables. Pas de BESS ? Pas de transition énergétique à grande échelle.
Bienvenue dans le monde des chefs de projet BESS, les chefs d’orchestre silencieux de la flexibilité énergétique.
Le Chargé d’études en urbanisme, également appelé Urbaniste chargé d’études, Analyste territorial ou Technicien d’études urbaines, collecte, traite et interprète des données pour aider à la prise de décision stratégique à l’échelle locale ou intercommunale.
Il rédige des diagnostics détaillés, produit des cartographies, simule les impacts de différents scénarios d’aménagement et contribue à l’élaboration ou à la révision des documents réglementaires (PLU, SCOT, PDU, PLH).
Ses travaux servent de base à la définition des politiques urbaines, à la priorisation des investissements publics et à l’arbitrage entre intérêts parfois divergents.
Maîtrise des méthodes de diagnostic urbain, d’études foncières et socio-économiques
Solide connaissance du cadre réglementaire (PLU, SCOT, loi SRU, ZAN, loi Climat et Résilience)
Maîtrise des SIG (QGIS, ArcGIS) et des logiciels de cartographie et de modélisation spatiale
Compétence en analyse statistique et en exploitation de données INSEE, fichiers fonciers, bases de données locales
Connaissance des outils de concertation et de participation citoyenne
Esprit d’analyse et de synthèse pour traiter et interpréter de grandes quantités de données
Rigueur méthodologique pour produire des études fiables et exploitables
Qualités rédactionnelles pour vulgariser des analyses complexes
Aisance relationnelle pour interagir avec élus, techniciens, bureaux d’études et citoyens
Sens de l’organisation pour gérer simultanément plusieurs études et respecter des délais parfois contraints
Le Chargé d’études en urbanisme exerce principalement dans une collectivité territoriale (commune, intercommunalité, agglomération, métropole), une agence d’urbanisme, un bureau d’études spécialisé ou un cabinet de conseil en aménagement et stratégie territoriale.
Il partage son temps entre l’analyse de données et la production de livrables au bureau, et la participation à des réunions sur le terrain pour mieux appréhender les réalités locales et dialoguer avec les acteurs concernés. Des déplacements réguliers sur le territoire sont nécessaires. Le respect des échéances réglementaires et le suivi de plusieurs dossiers en parallèle nécessitent une bonne gestion du temps.
Avec l’expérience, un Chargé d’études en urbanisme peut évoluer vers un poste de Chef de projet urbanisme, Responsable de service urbanisme et planification, ou Consultant senior pour accompagner des projets de grande envergure à l’échelle régionale ou nationale.
Certains se spécialisent dans des thématiques spécifiques : mobilité durable, planification énergétique, renaturation urbaine ou revitalisation des centres-bourgs. D’autres rejoignent des structures de coopération intercommunale ou des agences de développement territorial pour piloter des programmes complexes et multi-acteurs.
Un Master en Urbanisme et Aménagement, Géographie appliquée, Études Urbaines ou Développement Territorial est fortement recommandé. Les Instituts d’Urbanisme (EUP, IUAR, IATEUR, etc.) et certaines écoles d’architecture ou de sciences politiques proposent des spécialisations reconnues. Une double compétence en environnement, mobilité ou data analyse est un atout pour répondre aux besoins actuels.
Pour rester à la pointe, le Chargé d’études doit actualiser ses connaissances réglementaires, maîtriser les dernières évolutions en SIG et suivre les tendances en matière de participation citoyenne et d’urbanisme durable. La participation à des colloques professionnels (FNAU, CNFPT, AMF), à des formations continues et l’adhésion à des réseaux d’urbanistes facilitent l’échange de bonnes pratiques et l’enrichissement des méthodes de travail.
Se spécialiser en urbanisme, c’est maîtriser l’analyse des dynamiques territoriales, la lecture des documents réglementaires (PLU, SCOT, ZAC…), la gestion des mobilités et l’intégration des enjeux environnementaux et sociaux dans les projets. Cette expertise permet d’accompagner les collectivités et les acteurs privés dans la conception de villes durables, inclusives et adaptées aux besoins des habitants.
Les chargés d’études en urbanisme évoluent dans des agences d’urbanisme, des bureaux d’études (Egis, Artelia, Setec, CITADIA), des collectivités territoriales ou encore au sein d’établissements publics comme le CEREMA ou l’ANCT. Des environnements où la planification et la transition urbaine sont au cœur des projets.
Parce qu’il fournit les analyses objectives et détaillées qui orientent les décisions d’aménagement, assurant ainsi un développement territorial cohérent, durable et adapté aux besoins des populations.
Oui, à condition de posséder un Master spécialisé et idéalement une première expérience acquise lors d’un stage ou d’une alternance dans une collectivité, une agence d’urbanisme ou un bureau d’études.
Des échéances réglementaires strictes, la gestion simultanée de plusieurs dossiers et la nécessité de concilier des intérêts parfois contradictoires entre acteurs publics et privés.
Oui ! La transition écologique, la lutte contre l’artificialisation des sols et les projets de revitalisation urbaine renforcent le besoin de profils qualifiés en analyse et planification urbaine.
En appliquant une méthodologie rigoureuse, en croisant plusieurs sources de données fiables et en veillant à ce que les recommandations soient argumentées, compréhensibles et exploitables par les décideurs.
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