Fiches métiers

Chargé de contrôle CEE

Accélérer la transition énergétique en garantissant l’impact réel des actions
Dans les coulisses de la transition énergétique, le Chargé de contrôle CEE veille à ce que chaque opération d’économies d’énergie soit conforme, traçable et utile. Son objectif est de décarboner le bâtiment, l’industrie et les transports..

Quel est le rôle et les missions d’un Chargé de contrôle CEE ?

Le Chargé de contrôle CEE, également appelé Contrôleur CEE, Chargé de conformité opérations CEE ou Analyste audit CEE, intervient sur l’ensemble de la chaîne de validation des dossiers CEE, en amont ou en aval de leur dépôt auprès du PNCEE (Pôle National des CEE).

Son rôle : vérifier la conformité technique, administrative et réglementaire des opérations, assurer les contrôles documentaires et parfois terrain, identifier les écarts, et accompagner les parties prenantes vers une amélioration continue des pratiques.

Mais que fait un Chargé de contrôle CEE, concrètement ?

Vérifier la conformité des dossiers

  • Contrôler la présence et la validité des pièces justificatives (factures, attestations, photos, devis, CERFA)

  • Vérifier les critères d’éligibilité des fiches d’opérations standardisées (isolation, chaudières, ventilation, etc.)

  • Identifier les non-conformités (erreurs, données manquantes, incohérences) et déclencher les actions correctives

  • Réaliser les contrôles sur échantillons, conformément aux exigences du PNCEE

Assurer les audits et les contrôles terrain

  • Organiser ou réaliser des contrôles sur site, seuls ou avec des bureaux de contrôle externes

  • Vérifier la réalité des travaux, le respect des critères techniques (surface isolée, typologie d’équipement, etc.)

  • Interagir avec les installateurs, bénéficiaires ou obligés pour lever les éventuelles réserves

  • Rédiger les rapports de visite, émettre des avis techniques et formuler des préconisations

Contribuer à la qualité globale des opérations

  • Mettre à jour les grilles de contrôle selon l’évolution des fiches CEE et des exigences réglementaires

  • Former ou sensibiliser les équipes internes, partenaires ou sous-traitants aux bonnes pratiques

  • Participer à la veille réglementaire (PNCEE, DGEC, fiches d’opérations, chartes Coup de Pouce)

  • Analyser les causes de non-conformité et proposer des actions d’amélioration

Compétences requises : les indispensables pour briller à ce poste

Bonne connaissance du dispositif CEE, des fiches standardisées et des textes réglementaires

Maîtrise des techniques d’audit et de contrôle qualité

Connaissances en efficacité énergétique bâtiment, équipements thermiques et ENR

Maîtrise des outils bureautiques (Excel, CRM, GED) et logiciels de traitement de dossiers

Hard Skills

Rigueur absolue et sens du détail

Esprit d’analyse et de synthèse

Aisance relationnelle, pédagogie et fermeté bienveillante

Organisation, autonomie et gestion des priorités

Intégrité, objectivité et sens des responsabilités

Soft Skills

Rémunération et conditions de travail pour un Chargé de contrôle CEE

Fourchettes de salaire

  • Débutant : 28 000 à 32 000 € brut/an
  • Confirmé : 33 000 à 40 000 € brut/an
  • Expert ou référent technique : jusqu’à 45 000 € brut/an selon expérience et secteur d’activité

Conditions de travail

Le poste de Chargé de contrôle CEE peut être sédentaire ou hybride, selon l’organisation de l’entreprise. Il s’exerce en bureau (contrôle documentaire) mais peut inclure des déplacements ponctuels pour des contrôles terrain.
Le rythme est souvent structuré par les volumes de dossiers, les audits planifiés et les exigences réglementaires.

Perspectives d’évolution

  • Référent conformité CEE (Certificats d’Économies d’Énergie)

  • Responsable qualité opérationnelle ou Coordinateur national des audits

  • Responsable des contrôles internes ou Responsable conformité CEE

  • Consultant spécialisé en efficacité énergétique ou en dispositifs réglementaires

  • Expert en pilotage d’outils de contrôle, ingénierie d’aides publiques ou conseil en politique énergie-climat

Comment devenir Chargé de contrôle CEE ?

Se former aux fondamentaux techniques

L’accès à ce poste nécessite une formation allant du Bac +2 au Bac +5 dans les domaines de l’énergétique, du génie climatique, du bâtiment, de l’environnement ou de la qualité. Les parcours types incluent un DUT ou BUT Génie thermique et énergie, un BTS Fluides Énergies Domotique, ainsi qu’une licence ou un master en efficacité énergétique, ingénierie environnementale ou audit énergétique.

Monter en compétences par l’expérience terrain

Une expertise dans ce domaine repose sur des formations spécifiques aux Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), incluant la compréhension des fiches standardisées, du cadre réglementaire, des documents CERFA et des chartes Coup de pouce. Elle s’appuie également sur une maîtrise des bases en thermique du bâtiment, des systèmes énergétiques et des méthodes d’audit. Des compétences en analyse de conformité documentaire et en audit terrain sont essentielles, tout comme une veille active sur les évolutions réglementaires publiées par la DGEC ou le PNCEE.

Se spécialiser dans le contrôle CEE

Pour se spécialiser dans le contrôle CEE, il est essentiel de bien comprendre le fonctionnement global du dispositif, d’acquérir une expertise sur les fiches d’opérations standardisées, et de maîtriser à la fois les aspects techniques et réglementaires. La capacité à croiser des données techniques et administratives, à détecter les incohérences et à dialoguer avec l’ensemble des acteurs de la chaîne (bénéficiaires, installateurs, obligés, délégataires) est au cœur de la mission.

Rejoindre les bons environnements

Les chargés de contrôle CEE évoluent chez des acteurs comme Hellio, Effy, GEO PLC ou Sonergia, ainsi qu’au sein de bureaux de contrôle comme Apave ou Dekra, ou encore dans les services énergie de collectivités et syndicats d’énergie tels que Territoire d’Énergie ou le SDE24. Des environnements où la rigueur réglementaire et la performance énergétique sont au cœur des missions.

F.A.Q

Le métier s’exerce-t-il sur le terrain ou en bureau ?

Les deux. Une partie importante du travail est documentaire, mais les contrôles sur site sont souvent nécessaires, notamment sur les opérations sensibles ou volumineuses.

Le Chargé de contrôle exécute les vérifications. Le Référent conformité supervise la stratégie de contrôle, pilote les process qualité et intervient en appui réglementaire.

Oui, une base solide est indispensable pour comprendre les enjeux des opérations CEE, détecter les anomalies et valider techniquement les opérations.

Oui. Avec le renforcement des exigences du PNCEE et les contrôles de plus en plus poussés, les profils capables de sécuriser les dossiers CEE sont très recherchés.

Il garantit la crédibilité du dispositif, sécurise les financements, réduit les rejets, améliore les process, et joue un rôle central dans la qualité et la transparence de la transition énergétique.

 

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