Fiches métiers

Botaniste

Lire les paysages, comprendre les écosystèmes, protéger la biodiversité : le botaniste n’identifie pas juste les plantes, il défend le vivant à la racine.

Quel est le rôle et les missions d’un Botaniste ?

Le botaniste est un fin observateur du monde végétal. Au carrefour entre la recherche scientifique, la conservation de la biodiversité et l’aménagement du territoire, il étudie, identifie et protège les plantes sous toutes leurs formes. Un métier rigoureux, passionné et essentiel à la compréhension des écosystèmes.

Spécialiste des plantes et des habitats naturels, le botaniste intervient dans des missions de recherche, d’inventaire, de diagnostic écologique ou de conseil. Il travaille aussi bien sur le terrain qu’en laboratoire ou dans des bureaux d’études. Il peut être appelé pour évaluer l’impact d’un projet d’aménagement, identifier des espèces rares ou encore contribuer à la rédaction de plans de gestion.

Mais que fait un Botaniste, concrètement ?

Observer, identifier, inventorier

  • Mener des relevés floristiques et cartographier les habitats

 

  • Identifier les espèces végétales, y compris rares ou protégées

 

  • Utiliser des clés de détermination, herbiers et outils SIG

Analyser et produire des données scientifiques

  • Évaluer l’état de conservation des milieux

 

  • Participer à des suivis pluriannuels ou à des projets de recherche

 

  • Rédiger des rapports, études d’impact et diagnostics écologiques

Conseiller et transmettre

  • Apporter son expertise aux collectivités, bureaux d’études, gestionnaires d’espaces naturels

 

  • Participer à des actions de sensibilisation ou de formation

 

  • Collaborer avec d’autres naturalistes (entomologistes, écologues, ornithologues…)

Compétences requises : les indispensables pour briller à ce poste

Excellente connaissance des flores régionales et de la systématique végétale

Maîtrise des outils SIG, GPS et protocoles d’inventaire

Lecture de cartographie, analyse phytosociologique

Connaissances des réglementations espèces et habitats (Natura 2000, ZNIEFF…)

Hard Skills

Patience, rigueur scientifique et esprit de synthèse

Goût du travail de terrain, souvent solitaire

Capacité à transmettre ses connaissances

Curiosité et sensibilité naturaliste

Autonomie et sens de la méthode

Soft Skills

Rémunération et conditions de travail pour un Botaniste

Fourchettes de salaire

  • Débutant : entre 25 000 € et 30 000 € brut/an
  • Confirmé : entre 30 000 € et 40 000 € brut/an
  • Expert : jusqu’à 50 000 € brut/an 

Conditions de travail

Le métier de botaniste implique une alternance entre longues sorties sur le terrain (par tous les temps, parfois en zones isolées) et travail de bureau (analyses, cartographie, rédaction). Il demande une certaine autonomie et une adaptabilité aux contraintes saisonnières (périodes de floraison, inventaires printaniers…).

Perspectives d’évolution

  • Écologue spécialisé en végétation
  • Chargé d’études en bureau d’études environnement
  • Chef de projet Natura 2000 ou réserves naturelles
  • Formateur en botanique, ou chercheur en biologie végétale

Comment devenir Botaniste ?

Se former aux fondamentaux techniques

Pour devenir botaniste ou spécialiste de la flore, une formation universitaire en biologie végétale, écologie ou sciences de l’environnement (licence ou master) constitue un socle solide. Les écoles d’ingénieurs agro ou forestiers proposant une spécialisation en botanique sont également une voie d’accès reconnue. Des formations continues en reconnaissance des plantes, phytosociologie ou SIG viennent enrichir le parcours.

Monter en compétences par l’expérience terrain

L’expérience pratique s’acquiert en participant à des inventaires floristiques, à travers des stages dans des réserves naturelles ou des conservatoires, ou encore via des projets naturalistes menés en milieu associatif ou universitaire. Ces expériences permettent de se familiariser avec les milieux, les méthodes de relevés et les enjeux de conservation.

Se spécialiser

Se spécialiser en botanique, c’est maîtriser l’identification et la classification des espèces végétales, les techniques d’inventaire floristique, l’analyse des habitats naturels, ainsi que la réglementation liée à la conservation (listes rouges UICN, directives habitats, Natura 2000). Cette expertise permet de protéger la flore, de contribuer aux projets de restauration écologique et d’accompagner les acteurs publics et privés dans la préservation du patrimoine naturel.

Rejoindre les bons environnements

Les opportunités professionnelles se trouvent dans les conservatoires botaniques, les parcs naturels, les ONG de protection de la nature, les bureaux d’études spécialisés, mais aussi au sein des collectivités territoriales, des organismes de gestion des espaces naturels, des muséums ou des ministères en lien avec l’environnement.

F.A.Q

Quelle est la différence entre un Botaniste et un Écologue ?

L’écologue a une approche globale des écosystèmes, tandis que le botaniste se concentre sur la flore. Ce sont deux expertises souvent complémentaires.

Oui. Avec les enjeux de restauration écologique, de trames vertes et de protection des habitats, les besoins en botanistes compétents sont en forte progression.

Pas toutes ! Mais une très bonne maîtrise de la flore locale, des clés de détermination et des outils SIG est indispensable.

Absolument. Certains botanistes combinent travail d’inventaire, animation scientifique et participation à des projets de recherche appliquée.

Les profils botaniques sont souvent rares et spécialisés. Pour recruter efficacement, il est essentiel de préciser les habitats ciblés, les compétences attendues en reconnaissance floristique, et de valoriser la variété des missions terrain. Les conditions de travail (liberté d’organisation, outils, budget de prospection) sont un levier clé.

 

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