Convaincre, structurer, valoriser. Le Commercial CEE n’est pas un vendeur classique. Il est l’ambassadeur du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie, ce mécanisme financier qui permet à des milliers d’acteurs publics et privés de financer leurs projets d’efficacité énergétique. Son terrain de jeu ? Les chantiers de rénovation, les industriels en quête de sobriété, les collectivités en transition.
Le rôle du Commercial CEE est de promouvoir et vendre des solutions de valorisation énergétique via le dispositif CEE. Il détecte les projets éligibles, accompagne les clients dans le montage des dossiers et négocie avec les partenaires financiers pour maximiser la rentabilité des opérations.
Fin connaisseur des enjeux énergétiques et des leviers économiques associés, il intervient à toutes les étapes du cycle commercial, depuis la prospection jusqu’à la signature des accords. Il doit à la fois vulgariser un dispositif complexe et s’adapter à la réalité technique des projets. Son objectif : faire du CEE un accélérateur de décision pour ses clients.
Maîtrise du dispositif CEE et des principales fiches standardisées (BAR-TH, IND-UT…) ;
Connaissance technique des travaux d’efficacité énergétique (chauffage, isolation, éclairage…) ;
Capacité à estimer les volumes cumac générés et à simuler les gains financiers ;
Pratique des outils CRM, simulateurs, tableurs et plateformes de valorisation (Emmy, Démat-CEE…) ;
Compréhension des mécanismes contractuels entre obligés, délégataires et clients.
Aisance relationnelle et capacité à vulgariser un sujet technique ;
Esprit de conquête, sens du résultat et autonomie dans l’organisation ;
Capacité d’adaptation face à des interlocuteurs variés (clients, financeurs, techniciens…) ;
Résilience dans la durée du cycle de vente ;
Goût pour les enjeux environnementaux et la performance énergétique.
Le poste de Commercial CEE s’inscrit dans une logique de mobilité terrain. Il alterne les phases de prospection, de négociation et de suivi client. Il nécessite des déplacements fréquents pour visiter des sites, rencontrer des installateurs ou accompagner des projets. Le télétravail est souvent possible pour les tâches de back-office. Il peut s’exercer au sein de sociétés de services en efficacité énergétique, de bureaux d’études, d’installateurs ou de délégataires d’obligation. La charge varie selon les cycles CEE et les périodes de bonification.
Le métier de Commercial CEE est accessible via une formation bac+2 à bac+5 dans le commerce, l’énergie ou la gestion technique du bâtiment. Les BTS technico-commerciaux, licences en efficacité énergétique ou masters en ingénierie d’affaires énergie sont particulièrement adaptés. Il est essentiel de comprendre les bases du dispositif CEE et de savoir lire les principales fiches d’opérations standardisées. Des modules spécialisés ou formations professionnelles permettent de compléter les compétences à tout moment du parcours.
De nombreux professionnels débutent en tant qu’assistants commerciaux dans le bâtiment ou l’énergie, ou encore comme chargés de relation client dans des structures proposant des aides à la rénovation. Ces expériences permettent d’acquérir les réflexes de la relation B2B, une bonne culture produit et une compréhension des enjeux clients. L’évolution vers un poste de Commercial CEE s’opère naturellement avec l’autonomie, la capacité à vendre de la valeur ajoutée et la connaissance du terrain.
La spécialisation passe par la maîtrise du dispositif et de ses évolutions. Comprendre les volumes de cumac, les conditions de bonification, les démarches de dépôt ou encore les attentes des financeurs devient indispensable pour crédibiliser ses offres. Le Commercial CEE doit également suivre de près les appels à projets, les nouvelles fiches, ou les évolutions réglementaires portées par l’ADEME ou les pouvoirs publics.
Les commerciaux CEE exercent dans des environnements variés : sociétés de services en efficacité énergétique, délégataires (CertiNergy, TotalEnergies Proxi), intégrateurs, distributeurs, mais aussi coopératives, collectivités ou entreprises générales du bâtiment. Ces structures recherchent des profils capables d’initier des projets rentables, de faire du CEE un argument commercial fort, et d’accompagner durablement leurs clients dans la transition énergétique.
Le Commercial CEE détecte les opportunités, construit les offres et négocie les conditions de valorisation. Le Chef de projet coordonne l’ensemble du dispositif, depuis l’analyse réglementaire jusqu’au dépôt du dossier. Le premier vend et ouvre les portes, le second pilote l’exécution.
Il est à la croisée des deux. Un bon Commercial CEE doit comprendre les contraintes techniques des travaux tout en étant capable de les traduire en arguments de vente clairs et percutants.
Oui. Le marché du CEE est en forte croissance, porté par les obligations réglementaires, la hausse des coûts de l’énergie et les objectifs de décarbonation. Les entreprises ont besoin de profils capables de transformer ce levier en avantage concurrentiel.
Il faut savoir lire une fiche CEE, simuler les gains cumac, convaincre un client B2B et négocier avec un financeur. La rigueur, l’adaptabilité et la pédagogie sont clés.
Oui. On trouve aussi : Chargé d’affaires CEE, Business developer efficacité énergétique, Responsable valorisation CEE, Commercial performance énergétique.
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