Le secteur éolien est au cœur de la transition énergétique et connaît une croissance rapide. En produisant une électricité propre et renouvelable, il participe à réduire les émissions de CO₂ et à diversifier nos sources d’énergie. Innovant et porteur d’emplois qualifiés, il mobilise des expertises variées allant de l’ingénierie à la concertation locale. Le chef de projets éoliens, Véritable moteur d’avenir, contribue à bâtir un modèle énergétique plus durable.
Derrière chaque mât, chaque pale, chaque parc, il y a un maillon clé : le Chef de projets éoliens. Aussi appelé responsable de développement éolien, chef de projet ENR, ou encore chargé de développement territorial, il est le chef d’orchestre du développement d’un parc éolien, de la prospection jusqu’à l’obtention des autorisations, et parfois jusqu’à la construction.
Véritable “courroie » de transmission entre les politiques nationales (PPE) et les réalités locales (urbanisme, concertation, biodiversité), il veille à concilier intérêts environnementaux, acceptabilité sociale et performance technique.
Un rôle stratégique, à la fois technique, territorial, politique et humain, au cœur des enjeux de la transition énergétique.
Outil SIG (Arcgis, Qgis, etc…)
Connaissance du droit de l’environnement et des ICPE
Fonctionnement de l’éolien
Urbanisme réglementaire
Fonctionnement des différents acteurs publics qui constituent le maillage territorial
Sens de l’écoute
Résilience
Capacité à convaincre
Parler en public
Organisation et animation de projets
Capacité à mobiliser différentes strates d’acteurs (ingénierie sociale) pour créer des dynamiques locales.
Le poste de Chef de projets éoliens implique des déplacements ponctuels sur le territoire, notamment pour rencontrer les élus locaux, participer aux réunions de concertation ou échanger avec les services instructeurs. Il requiert également une souplesse horaire, indispensable pour suivre l’avancement des dossiers, s’adapter aux imprévus ou accompagner certaines étapes sensibles comme les dépôts de permis ou les phases de concertation. Le travail s’organise souvent de façon hybride : une partie des missions (relecture d’études, échanges administratifs, rédaction de dossiers…) peut être réalisée en télétravail, tandis que d’autres nécessitent une présence sur le terrain, en lien direct avec les acteurs locaux. Enfin, la rémunération peut inclure un bonus indexé sur la puissance développée (MW), déclenché à l’atteinte de certains jalons clés du projet : dépôt de l’autorisation environnementale, obtention purgée de tout recours, qualité des dossiers déposés ou retour favorable des autorités compétentes.
Pour devenir Chef de projets éoliens, il est essentiel de construire une base académique solide, qu’elle soit pluridisciplinaire ou plus spécialisée. Le poste est ouvert à des profils issus d’écoles d’ingénieur comme de formations universitaires (Bac +5) dans des domaines tels que l’aménagement du territoire, la géographie, les politiques environnementales et énergétiques, l’agronomie ou encore l’ingénierie des énergies renouvelables. Ce qui compte avant tout, c’est d’avoir une capacité à aborder un projet éolien sous différents angles, technique, territorial, réglementaire et social, pour en comprendre toutes les dimensions.
Certaines fonctions constituent d’excellents tremplins vers ce métier. Parmi les trajectoires souvent rencontrées : une première expérience en tant que cartographe ou géomaticien, complétée par un poste de chargé d’études environnementales en bureau d’études, ou encore une expérience de consultant en développement ENR dans un cabinet spécialisé. Ces postes permettent d’appréhender les contraintes réelles du développement de projet, les logiques de site, ainsi que les attentes des services instructeurs.
La maîtrise des outils SIG (Qgis, Arcgis, etc…) est indispensable afin de pouvoir optimiser la configuration des parcs éoliens et ainsi démontrer le “bien-fondé” d’un emplacement plutôt qu’un autre.
La maîtrise de Windpro est un plus sans être indispensable pour s’assurer de la qualité du potentiel en termes de gisement énergétique.
un chef de projets éoliens a souvent exercé au sein des institutions publiques (ADEME, DREAL, MRAe, DRIRE, OFB…) ou d’organisations associatives (France Nature Environnement, fédérations de chasse ou de pêche, etc.) peut également constituer une excellente préparation. Ces environnements offrent une compréhension fine des attentes réglementaires, des leviers d’acceptabilité et des équilibres territoriaux qui structurent l’avancée des projets.
Le chef de projet va étudier le projet dans sa globalité en vérifiant la cohérence globale et en étant vigilant à optimiser l’acceptabilité sociétale afin d’éviter les recours.
Chez des producteurs d’énergie (développeurs ENR, énergéticiens).
Cela dépendra de :
Le métier existera toujours mais davantage sur de l’éolien “offshore” ou sur des formats qui optimisent les enjeux paysagers.
Oui selon les développeurs ENR, quelques déclinaisons de dénominations de postes peuvent recouvrir des projets éoliens : Chef de projets ENR / Chargé de projets éoliens / Responsable développement éoliens.
Non mais c’est un atout considérable pour être à même de répondre aux développeurs qui ciblent des profils déjà opérationnels.
Toujours est-il que des profils ayant cumulé des expériences sur des projets d’aménagements publics avec des enjeux paysagers et d’acceptabilité sociale peuvent également être des profils avec une “plus-value” en apportant un “regard” différent dans la façon d’aborder les projets ENR.
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