Le Prospecteur foncier éolien est un acteur essentiel de la transition énergétique. Il intervient en amont des projets pour identifier, négocier et sécuriser les terrains susceptibles d’accueillir des éoliennes. Véritable interface entre développeurs, élus et propriétaires, il garantit que chaque projet repose sur une base foncière solide et acceptée.
Le Prospecteur foncier éolien est responsable de l’identification des sites propices à l’éolien et de la négociation foncière. Il analyse les contraintes réglementaires, environnementales et sociales, tout en menant un dialogue constant avec les propriétaires et les collectivités.
Il agit à la fois comme analyste, en mobilisant des outils SIG et en évaluant la faisabilité, et comme médiateur, en construisant l’acceptabilité sociale autour du projet. Son action est déterminante pour permettre aux équipes de développement de poursuivre les études techniques et environnementales.
Maîtrise des outils SIG (ArcGIS, QGIS, Philcarto, Géoportail).
Connaissance du droit foncier, rural et des baux emphytéotiques.
Maîtrise des procédures d’urbanisme (révision, modification de PLU).
Connaissance des acteurs territoriaux et institutionnels.
Bases en environnement et biodiversité pour anticiper les contraintes.
Utilisation de logiciels de suivi projet et outils collaboratifs.
Capacité à convaincre et à négocier dans un climat parfois sensible.
Excellente aisance relationnelle avec élus, riverains et propriétaires.
Résilience et persévérance face aux refus ou blocages.
Autonomie et organisation dans le suivi des démarches.
Aisance en prise de parole publique et pédagogie.
Diplomatie et gestion des conflits.
Le poste combine travail de terrain, pour rencontrer propriétaires et élus, et travail de bureau, pour analyser les données et rédiger les contrats. Les déplacements sont fréquents et l’agenda s’adapte souvent aux disponibilités des interlocuteurs.
Le métier est accessible du Bac+2 au Master 2, avec des parcours variés : urbanisme, droit, aménagement du territoire, géographie ou environnement. Les universités et écoles spécialisées (IHEDREA, AgroParisTech, Mines) proposent des cursus dédiés. Un master en droit foncier ou en aménagement territorial est particulièrement valorisé. Ces formations permettent d’acquérir une solide compréhension des enjeux réglementaires et territoriaux.
L’expérience de terrain est indispensable pour progresser. Débuter comme assistant développeur, chargé d’études ou conseiller foncier permet de découvrir les outils SIG, la lecture des PLU et la négociation avec les propriétaires. Les stages dans des bureaux d’études, développeurs ENR ou organismes publics apportent une vision concrète des enjeux. Ces premières expériences aident à construire la crédibilité nécessaire auprès des acteurs locaux.
La spécialisation passe par des compétences techniques complémentaires : maîtrise avancée des logiciels de cartographie, connaissance des procédures d’urbanisme et pratique de la concertation citoyenne. Les formations courtes sur les outils SIG ou la médiation territoriale sont un vrai atout. Certains profils choisissent aussi d’apprendre le pilotage de drones pour affiner les études de terrain. Ces expertises différencient les candidats dans un secteur concurrentiel.
Les principales opportunités se trouvent chez les développeurs de projets ENR (éolien, solaire, hydrogène, méthanisation), mais aussi dans les organismes publics comme les SAFER, EPF ou chambres d’agriculture. Les bureaux d’études spécialisés en aménagement du territoire recrutent également. Rejoindre ces structures permet de travailler au contact direct des acteurs locaux, d’acquérir un réseau solide et d’accélérer sa montée en compétences dans le secteur.
Il combine les deux. La réussite repose sur la maîtrise des outils SIG et des aspects réglementaires, mais aussi sur la capacité à instaurer un dialogue de confiance.
La sécurisation du foncier et l’acceptabilité sociale sont les plus grands enjeux. Convaincre des propriétaires et des élus parfois réticents est une étape clé.
Les logiciels SIG (QGIS, ArcGIS), bases cadastrales, logiciels de suivi projet et CRM internes.
Oui, le métier implique une mobilité importante sur le territoire, parfois 50 % du temps.
Chargé de prospection foncière, chargé de relations territoriales, développeur territorial, chargé d’affaires foncières.
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