Concevoir, optimiser, fiabiliser : transformer l’énergie pour la rendre plus efficace et plus durable. Au cœur des systèmes électriques modernes, l’Ingénieur en conversion d’énergie est un expert incontournable de l’électronique de puissance.
L’Ingénieur en conversion d’énergie, parfois appelé Ingénieur électronique de puissance ou Ingénieur conception onduleurs/convertisseurs, conçoit, modélise, teste et améliore des systèmes d’électronique de puissance destinés à convertir l’énergie sous différentes formes : AC/DC, DC/DC ou DC/AC.
Il intervient tout au long du cycle de vie du produit : depuis l’analyse du besoin et la conception du schéma électrique, jusqu’aux tests de prototypes et à l’industrialisation. Son rôle est d’assurer que chaque composant réponde aux contraintes de performance, de rendement, de coût et de normes de sécurité.
Maîtrise des principes de l’électronique de puissance et des topologies de convertisseurs
Compétence en simulation électrique et thermique (PSIM, PLECS, LTspice, Matlab/Simulink)
Conception de circuits imprimés (PCB) avec logiciels de CAO (Altium, Eagle)
Développement de firmware pour microcontrôleurs ou DSP
Connaissance des normes de CEM et de sécurité électrique
Pratique des bancs de tests et mesures (oscilloscope, analyseur de spectre, caméra thermique)
Rigueur et esprit d’analyse pour fiabiliser les conceptions et minimiser les erreurs
Créativité pour imaginer des solutions innovantes adaptées aux contraintes réelles
Capacité à travailler en équipe pluridisciplinaire (électronique, mécatronique, systèmes)
Autonomie pour piloter plusieurs phases de développement simultanément
Aisance en communication pour expliquer des choix techniques et rédiger une documentation claire
Veille et curiosité technologique pour intégrer rapidement de nouvelles avancées
L’Ingénieur en conversion d’énergie exerce principalement au sein de bureaux d’études R&D, de départements innovation d’industriels (énergies renouvelables, mobilité électrique, aéronautique) ou de sociétés spécialisées en électronique de puissance.
Il alterne entre la conception sur ordinateur (schémas, simulations, modélisation), les tests en laboratoire et les réunions projet. Des déplacements ponctuels peuvent être nécessaires pour des essais en usine ou sur site client.
Il doit respecter des délais parfois serrés et coordonner ses tâches avec plusieurs interlocuteurs pour garantir une intégration sans faille.
Avec l’expérience, un Ingénieur en conversion d’énergie peut évoluer vers des fonctions de Chef de projet R&D pour piloter le développement complet de nouvelles gammes de convertisseurs ou onduleurs, ou devenir Expert technique pour définir les choix stratégiques en architectures et composants.
Il peut aussi élargir son champ vers le conseil technique auprès de clients stratégiques ou évoluer vers le management d’équipes d’ingénieurs et de techniciens. Certains choisissent de rejoindre des bureaux de normalisation ou des organismes de certification pour apporter leur expertise à la validation des nouvelles technologies.
Un diplôme d’ingénieur en électronique, électrotechnique, énergie électrique ou automatique constitue la base. Des écoles d’ingénieurs spécialisées en systèmes électriques ou en électronique de puissance (INP, Centrale, Polytech, Arts et Métiers) proposent des parcours reconnus. Un Master recherche en électronique de puissance ou en systèmes énergétiques est aussi un atout pour se spécialiser.
Pour rester compétitif, l’Ingénieur en conversion d’énergie doit suivre l’évolution des technologies semi-conducteurs (SiC, GaN), maîtriser les outils de simulation de plus en plus puissants et se former aux nouvelles applications (mobilité électrique, stockage stationnaire).
Des formations continues sur les nouvelles normes, les certifications CEM et la sûreté de fonctionnement sont fortement recommandées. Participer à des conférences (PCIM Europe, ECCE) et à des réseaux de spécialistes permet de rester connecté aux innovations et aux retours d’expérience.
Se spécialiser en conversion d’énergie, c’est maîtriser l’électronique de puissance (onduleurs, redresseurs, convertisseurs DC/DC), les architectures de réseaux électriques (AC/DC, haute et basse tension), les systèmes de commande et de régulation, ainsi que les exigences normatives en matière de rendement, fiabilité et sécurité. Cette expertise permet de concevoir et d’optimiser des solutions pour le stockage, la mobilité électrique et l’intégration des énergies renouvelables.
Les ingénieurs en conversion d’énergie évoluent chez des équipementiers et industriels comme Schneider Electric, Valeo, Siemens ou ABB, au sein de laboratoires de R&D (CEA, IFPEN, Inria) et dans des entreprises spécialisées en mobilité et stockage comme Entech, Forsee Power ou Saft. Des environnements où la performance énergétique et l’innovation technologique sont au cœur des projets.
Parce qu’il permet d’optimiser la transformation et l’utilisation de l’énergie, contribuant directement à l’efficacité énergétique, à la transition vers les énergies renouvelables et à la décarbonation des transports.
Oui, à condition d’avoir suivi une spécialisation en électronique de puissance et réalisé des stages ou projets de fin d’études en conception de convertisseurs ou onduleurs.
Gérer des contraintes techniques complexes, respecter des normes strictes de sécurité et de CEM, et assurer une robustesse maximale malgré des délais de développement souvent serrés.
Oui ! La montée en puissance des énergies renouvelables, la généralisation de la mobilité électrique et l’évolution des réseaux intelligents créent une forte demande pour des ingénieurs spécialisés en électronique de puissance.
En réalisant des simulations approfondies, en testant rigoureusement les prototypes dans des conditions extrêmes et en validant la conformité aux normes grâce à une documentation technique exhaustive.
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