Qualité irréprochable, sécurité maximale, respect strict de l’environnement : dans l’industrie nucléaire, l’exigence est une ligne de conduite. Pour garantir ces standards, un métier veille à chaque maillon de la chaîne : le Responsable QHSE nucléaire.
Le Responsable QHSE nucléaire met en œuvre et coordonne la politique QHSE d’une installation, d’un site ou d’un projet nucléaire. Il est garant de la conformité aux normes nationales et internationales (ISO, IAEA, INB, INBS…), du respect des exigences contractuelles des donneurs d’ordre (EDF, Orano, CEA…) et de la culture de sûreté au sein des équipes.
Son objectif ? Assurer un niveau de qualité, de sécurité et de sûreté irréprochable, tout en intégrant les dimensions de radioprotection, de gestion des déchets, et d’impact environnemental. Il accompagne l’ensemble des services pour ancrer durablement les bonnes pratiques, contrôler leur application et améliorer les performances QHSE dans la durée.
Le Responsable QHSE définit les objectifs, les moyens et les outils à mettre en place pour garantir la maîtrise des risques.
Sur le terrain, il pilote la prévention et l’anticipation des situations à risque.
La qualité est au cœur des exigences du nucléaire, du matériel à la documentation.
Le Responsable QHSE nucléaire veille à ce que chaque opération respecte les exigences de sûreté nucléaire et d’impact environnemental minimal.
Connaissance approfondie des référentiels QHSE (ISO 9001, 14001, 45001, CEFRI, RCC-M, IAEA…) ;
Maîtrise des réglementations applicables au secteur nucléaire (code de l’environnement, code du travail, réglementation INB, INBS, ICPE, ASN…) ;
Compétence en évaluation des risques, rédaction de documents QHSE, pilotage d’audits et animation de plans d’action ;
Connaissances en radioprotection, gestion des déchets nucléaires, culture sûreté et sécurité industrielle ;
Bonne maîtrise des outils de reporting, logiciels QSE, indicateurs, systèmes documentaires.
Rigueur absolue et sens de la conformité réglementaire ;
Autorité naturelle, capacité à faire appliquer les règles et à alerter en cas d’écart ;
Esprit d’analyse et de synthèse pour hiérarchiser les risques et structurer les plans d’actions ;
Aisance relationnelle pour collaborer avec tous les niveaux de l’entreprise ;
Réactivité en cas de situation critique, pédagogie pour sensibiliser et former ;
Intégrité, sens de l’éthique et alignement avec les valeurs de la sûreté nucléaire.
Le Responsable QHSE nucléaire partage son temps entre le terrain (zones contrôlées, chantiers, ateliers) et le pilotage administratif (reporting, coordination, réunions, audits). Il travaille en lien étroit avec la direction, les autorités réglementaires et les clients du secteur nucléaire. Il peut intervenir sur plusieurs sites ou être rattaché à une entité de projets, avec des déplacements réguliers. Une habilitation nucléaire (HN2, PR1, SCN, CSQ…) est indispensable. L’environnement est exigeant, mais encadré par des standards de sécurité parmi les plus élevés de l’industrie.
Le poste est accessible après un Bac+5 en HSE, qualité, gestion des risques industriels ou génie nucléaire. Les formations d’ingénieur ou masters spécialisés en QSE appliqué à l’industrie (INSA, ENSI, IUT HSE, Polytech…) constituent une bonne base. Des modules complémentaires en radioprotection, ICPE, gestion des déchets nucléaires ou réglementation INB sont très valorisés. Des certifications comme CEFRI, PCR (Personne Compétente en Radioprotection), ISO 9001/14001 lead auditor ou MASE peuvent renforcer le profil.
De nombreux responsables QHSE nucléaires ont commencé comme animateurs sécurité, techniciens qualité ou ingénieurs QSE sur site. La connaissance fine des réalités terrain, des interactions multi-métiers et des logiques d’inspection est indispensable pour évoluer vers un poste stratégique. Participer à des audits, rédiger des plans de prévention, animer des causeries sécurité ou suivre des incidents permet d’ancrer les bons réflexes.
Travailler dans le secteur nucléaire demande des compétences et habilitations spécifiques. Il faut comprendre les enjeux de radioprotection, les logiques de zonage, les exigences contractuelles des grands donneurs d’ordres, les circuits de traitement des déchets, les contraintes ICPE et les exigences documentaires propres à la filière. L’expérience en environnement nucléaire (INB, CNPE, Orano, CEA…) constitue un facteur différenciant fort.
Les Responsables QHSE nucléaire exercent chez les grands exploitants (EDF, Orano, Framatome, CEA…), dans des sociétés d’ingénierie, de maintenance spécialisée (Onet, Assystem, Nuvia…), ou chez des sous-traitants du nucléaire. Ils peuvent aussi intervenir sur des projets de construction, de rénovation, de démantèlement ou sur des sites sensibles (cyclotron, centre de recherche, réacteur modulaire…). Les opportunités sont nombreuses dans un secteur en forte dynamique de relance.
Il peut y accéder, selon son habilitation, mais intervient principalement en zone non contrôlée pour piloter, superviser, former et auditer. Il doit néanmoins connaître parfaitement les règles spécifiques aux zones contrôlées.
Le niveau d’exigence est élevé, mais le cadre est très structuré. Le stress peut exister lors des audits, en cas d’écart ou d’incident, mais les procédures permettent d’encadrer les situations.
Oui, souvent. Selon le périmètre, le Responsable QHSE peut couvrir plusieurs chantiers, sites nucléaires ou bases logistiques. Il peut aussi être amené à se rendre sur site pour des audits, inspections ou formations.
Les habilitations SCN, CSQ, PR1 RN ou HN sont généralement exigées. La formation radioprotection et les connaissances ICPE, INB et ASN sont également incontournables.
Oui : Responsable HSE nucléaire, Coordinateur QSE nucléaire, Responsable Qualité Sûreté Sécurité Environnement, Responsable conformité nucléaire, QHSE Manager nucléaire.
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