Orchestrer le cycle de vie des déchets, de leur collecte à leur valorisation : le Chef de projet Déchets transforme une contrainte en ressource au service des territoires.
Réduire, recycler, revaloriser : le chef de projet déchets pilote des solutions concrètes pour mieux gérer les déchets, dans une logique d’économie circulaire et de transition écologique. Il conçoit, met en œuvre et suit des projets stratégiques liés à la collecte, au tri, au traitement ou à la valorisation des déchets. Un métier d’interface entre technique, réglementation et acteurs de terrain.
Le chef de projet déchets coordonne toutes les étapes d’un projet d’optimisation ou de création de systèmes de gestion des déchets : audit, plan d’actions, pilotage d’expérimentations, relation avec les prestataires, suivi des coûts et des indicateurs. Il peut travailler pour des collectivités, des syndicats de traitement, des industriels ou des bureaux d’études.
Connaissance de la réglementation déchets (code de l’environnement, REP, ICPE…)
Compétences en gestion de projet et en analyse des coûts
Maîtrise des outils de suivi (tableaux de bord, SIG, bases de données, reporting)
Lecture de cahiers des charges techniques, relation avec les prestataires
Organisation, rigueur et vision stratégique
Aisance relationnelle et aptitude à la concertation
Esprit d’analyse, force de proposition
Autonomie, rigueur et sens de la méthode
Sens de la pédagogie et goût pour les sujets environnementaux
Le poste s’exerce en collectivité, bureau d’études ou entreprise de traitement. Il combine travail de bureau (pilotage, concertation, suivi budgétaire) et terrain (visites de sites, suivi de prestataires, échanges avec les usagers). Les déplacements sont fréquents à l’échelle territoriale.
L’accès au métier passe par une formation Bac+3 à Bac+5 en environnement, développement durable, gestion des déchets, ou en génie des procédés. Les cursus d’ingénieur (ENGEES, INSA, Polytech, UniLaSalle…) ou de masters spécialisés (type gestion des déchets, économie circulaire, développement territorial) sont les plus recherchés.
Une expérience pratique en collectivité, bureau d’études ou chez un opérateur de traitement permet d’appréhender la réalité des flux, des installations et des contraintes opérationnelles. Les stages ou alternances sont des tremplins idéaux pour se familiariser avec le terrain.
Les chefs de projets déchets exercent dans des contextes très variés : collectivités territoriales, syndicats de traitement, agences environnementales, bureaux d’études ou entreprises de propreté et de valorisation. La veille réglementaire, l’ouverture aux innovations et le travail partenarial sont essentiels pour progresser dans ce métier..
Les chefs de projets déchets évoluent chez des acteurs comme Suez, Veolia, Paprec, ou dans des bureaux d’études spécialisés (Inddigo, Soler Environnement), ainsi qu’au sein de collectivités territoriales, syndicats de traitement (Syctom, Trifyl) ou encore dans l’industrie (agroalimentaire, BTP, grande distribution). Des environnements où la gestion durable des ressources, l’économie circulaire et l’innovation réglementaire sont au cœur des missions.
Le premier pilote des projets stratégiques (analyse, conception, innovation), le second gère l’exploitation quotidienne des tournées de collecte. Ils sont complémentaires.
Pas nécessairement, mais une bonne compréhension des flux, des installations et de la réglementation est indispensable.
Oui. Les objectifs nationaux de réduction et de valorisation des déchets renforcent les besoins en chefs de projet qualifiés dans tous les territoires.
Partout : dans les collectivités, les entreprises, les industries, les événements, les projets d’urbanisme… Le champ d’action est très vaste.
Recruter un chef de projet déchets, c’est dénicher un profil à la fois technique, stratégique et pédagogique. Il faut préciser les types de déchets concernés, les enjeux du poste (planification, concertation, innovation) et les outils utilisés.
Mettre en avant la dimension environnementale, la transversalité des projets et l’impact concret sur les territoires est essentiel pour attirer des profils engagés. S’appuyer sur un cabinet comme Liane RH permet de cibler les bons interlocuteurs et de gagner en efficacité.
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