Traduire la loi en stratégie, transformer la règle en levier d’action.
Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) est une machine à haute pression réglementaire. Pour le maîtriser, les acteurs de la transition énergétique s’appuient sur des experts capables d’anticiper les évolutions, sécuriser les opérations et bâtir des stratégies conformes et performantes.
Le Responsable réglementaire CEE, aussi appelé Responsable conformité CEE, Référent réglementaire efficacité énergétique, ou Juriste opérationnel CEE, est garant de la bonne application du cadre juridique, technique et administratif du dispositif CEE au sein d’une structure : délégataire, obligé, mandataire, bureau d’études ou énergéticien.
Il ou elle assure une veille active, analyse les risques, décrypte les évolutions législatives, forme les équipes et sécurise les dossiers pour éviter tout rejet ou contentieux.
Maîtrise approfondie du dispositif CEE : fiches standardisées, réglementation, obligations
Bonne compréhension du droit de l’énergie, des aides publiques, du code de l’énergie
Capacité à rédiger des notes juridiques, des trames contractuelles ou des procédures qualité
Compétences en analyse de risque, contrôle qualité et audit documentaire
Aisance avec les outils de suivi (Excel, ERP, GED, plateformes partenaires, etc.)
Rigueur, esprit d’analyse et fiabilité
Capacité à vulgariser des enjeux complexes pour des publics non juridiques
Sens de la pédagogie et de la diplomatie
Esprit de synthèse et aptitude à la veille stratégique
Réactivité et capacité à arbitrer entre conformité, performance et efficacité
Le Responsable réglementaire CEE exerce au sein d’une entreprise délégataire, d’un obligé, d’un mandataire, d’un énergéticien ou d’un cabinet de conseil.
Il ou elle travaille en interface permanente avec les services opérationnels, commerciaux, juridiques et qualité.
Le poste est majoritairement sédentaire, avec participation à des groupes de travail externes et à des audits ponctuels.
Responsable conformité réglementaire multi-dispositifs (CEE, éco-PTZ, MaPrimeRénov’, etc.)
Responsable ou directeur stratégie CEE à l’échelle nationale
Directeur juridique spécialisé en énergie-climat
Expert réglementaire au sein d’organismes institutionnels (DGEC, ADEME, syndicats d’énergie)
Consultant ou directeur conseil en ingénierie réglementaire et stratégie de décarbonation
Ce poste requiert un niveau Bac +5, avec une formation en droit de l’énergie, droit public, droit des affaires ou ingénierie de l’environnement. Les masters spécialisés dans les politiques de l’énergie, la régulation ou l’environnement sont particulièrement valorisés. Les profils hybrides alliant compétences juridiques et formation d’ingénieur sont également très recherchés pour leur polyvalence et leur capacité à naviguer entre enjeux techniques et réglementaires.
L’expertise dans ce domaine repose sur des formations spécifiques au dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), incluant la compréhension des fiches d’opérations standardisées et du rôle du PNCEE. Elle implique également une veille constante sur l’évolution de la réglementation française et européenne en matière d’efficacité énergétique. La participation à des groupes de travail interprofessionnels, tels que ceux de l’ATEE, du CLEEE ou des groupements délégataires, permet de rester à jour sur les pratiques du secteur. Enfin, la maîtrise des outils internes de contrôle, de reporting et de pilotage de la conformité est essentielle pour assurer la rigueur des opérations.
Pour se spécialiser, il est essentiel de comprendre l’architecture complète du dispositif CEE, depuis les textes jusqu’à l’application opérationnelle. La capacité à anticiper les évolutions, à interpréter les décisions du PNCEE et à les traduire en actions concrètes pour les équipes opérationnelles est centrale. Le rôle nécessite aussi d’aligner rigueur réglementaire, maîtrise contractuelle et sens stratégique.
Les responsables réglementaires CEE évoluent au sein de structures comme Effy, Hellio, GEO PLC ou CertiNergy, mais aussi dans des cabinets de conseil spécialisés, des délégataires CEE ou des instances publiques comme l’ADEME ou la DGEC. Ils interviennent également auprès des syndicats d’énergie ou des grands acteurs industriels engagés dans la transition énergétique. Des environnements où la maîtrise réglementaire et la stratégie d’efficacité énergétique sont des leviers clés d’action.
Parce que les exigences du dispositif se renforcent constamment. Le Responsable réglementaire CEE est le garant de la conformité et de la performance des opérations, face à un cadre en évolution permanente.
Pas uniquement. Une double compétence technique et réglementaire est un atout. Le plus important est de savoir traduire la loi en processus opérationnels, applicables par les équipes.
Les erreurs de traçabilité documentaire, les incohérences entre les pièces justificatives et les exigences des fiches, ou encore les mauvais paramétrages dans les outils de suivi peuvent compromettre un dossier.
Oui. La montée en exigence du PNCEE, l’intensification des contrôles et la diversification des acteurs rendent ce profil indispensable dans toute structure qui valorise ou finance des CEE.
Il sécurise les volumes, anticipe les risques, fiabilise les partenariats et garantit la crédibilité de l’entreprise auprès des financeurs et des autorités. C’est un poste clé dans la chaîne de valeur CEE.
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