L’énergie solaire ne naît pas seule, elle se construit. Et derrière chaque installation réussie, il y a un chef d’équipe qui transforme la vision en action.
Sur un chantier solaire, il est le maître invisible qui fait jaillir l’énergie. À mi-chemin entre la technique de terrain et la gestion humaine, le chef d’équipe photovoltaïque est l’un des piliers de la transition énergétique.
Aussi appelé chef de chantier photovoltaïque, coordinateur technique solaire ou encore responsable travaux photovoltaïques, ce professionnel est responsable de la bonne exécution des travaux d’installation de centrales solaires sur le terrain.
Il agit comme l’intermédiaire clé entre les équipes opérationnelles et la direction du projet, garantissant que les travaux soient réalisés dans les délais, en sécurité et selon les standards de qualité exigés.
Maîtrise des systèmes photovoltaïques (modules, onduleurs, câblage)
Compétences en électricité et génie civil
Connaissance des normes de sécurité sur chantier
Utilisation d’outils de gestion de chantier (Gantt, rapport journalier, checklists)
Connaissance des normes et réglementations QHSE
Leadership : motiver et mobiliser une équipe
Prise de décision rapide et pragmatique
Excellente communication orale et écrite
Gestion proactive des conflits
Autonomie, rigueur et exigeance
Ecoute active et sens de la communication
Le poste de Chef de projet BESS s’inscrit pleinement dans une logique de mode projet. Il alterne des phases d’étude au bureau (ou en télétravail) et des moments-clés sur le terrain lors des visites de site, des réunions de coordination ou des phases de mise en service. Une certaine mobilité est donc à prévoir, notamment pour superviser les installations et échanger avec les fournisseurs ou les collectivités.
Le parcours classique passe par un diplôme d’ingénieur en énergies, électrotechnique, ou génie électrique. Un master spécialisé en énergies renouvelables, systèmes énergétiques ou smart grids est un vrai plus. Les cursus intégrant les enjeux de stockage, d’autoconsommation ou de pilotage énergétique sont particulièrement recherchés.
Avant de piloter des projets de stockage, plusieurs fonctions permettent de se forger une solide base. Ingénieur études ENR ou spécialisé stockage, on développe sa maîtrise des solutions techniques. En tant que chargé d’affaires en systèmes électriques, on apprend à gérer des projets clients et des équipements complexes. Conducteur de travaux ENR ou chef de projet solaire/hybride, on acquiert une vision terrain et multi-interlocuteurs essentielle pour évoluer vers le BESS.
Se spécialiser en BESS, c’est maîtriser les technologies batteries (Li-ion, LFP…), les systèmes de pilotage (EMS/BMS), les modèles de valorisation (services réseau, autoconsommation…) et les exigences réglementaires comme l’ICPE ou les seuils de 600 kWh. Cette expertise permet de sécuriser les projets, optimiser leur performance et répondre aux standards du secteur.
Les chefs de projet BESS évoluent chez des acteurs comme Entech, Eiffage Energy System, ou encore Akuo Energy, ou encore dans l’industrie Delta ou Apsytem et les syndicats d’énergie (SDE35, Territoire d’Énergie Vendée). Des environnements où l’innovation énergétique est au cœur des projets.
Le chef d’équipe photovoltaïque évolue dans un environnement dynamique et exigeant, où les déplacements sont fréquents, principalement à l’échelle nationale, mais parfois à l’international pour suivre l’implantation de nouveaux projets. Ce métier est 100% terrain, avec une présence indispensable sur site, parfois dans des conditions climatiques variées. Les horaires sont flexibles et souvent intenses en fonction de l’avancement des projets, garantissant une expérience de travail stimulante et diverse. L’opportunité de participer à des projets innovants dans le secteur des énergies renouvelables, de collaborer avec des équipes pluridisciplinaires et de travailler avec des technologies en constante évolution font de ce rôle un cadre passionnant et en perpétuelle évolution.
Le poste de chef d’équipe photovoltaïque offre de nombreuses opportunités d’évolution dans le secteur des énergies renouvelables. Il est un tremplin vers des fonctions de gestion et d’expertise telles que responsable de site ou chef d’équipe senior, permettant de prendre en charge des projets plus complexes et des équipes plus larges. Avec de l’expérience, il est également possible de devenir superviseur multi-sites ou coordinateur de projets solaires, supervisant plusieurs installations simultanément à une échelle nationale ou internationale. D’autres voies de progression incluent des rôles comme responsable HSE dans le secteur photovoltaïque ou chef de projet, afin de gérer l’ensemble du cycle de vie des projets solaires, de la conception à l’exploitation. La forte croissance des énergies renouvelables garantit que ces opportunités sont non seulement accessibles mais recherchées activement.
Pour accéder à ce poste, il est nécessaire de commencer par une formation technique de base. Les parcours classiques incluent un bac professionnel en électrotechnique, construction ou maintenance, qui offre une entrée directe dans le secteur. Un BTS en génie civil, électrotechnique ou systèmes énergétiques constitue également une excellente base théorique et technique. Il est également possible de se spécialiser avec des diplômes ou des certificats de qualification professionnelle (CQP) dans le domaine du photovoltaïque, afin de se préparer spécifiquement à ce secteur en pleine expansion.
Avant de prendre la tête d’une équipe, une expérience pratique solide est indispensable. De nombreux chefs d’équipe photovoltaïque commencent leur carrière en tant qu’électricien, monteur ou chef de chantier dans le bâtiment, acquérant ainsi une expérience technique de terrain. Ils sont également amenés à travailler sur divers types de chantiers solaires, ce qui leur permet de se familiariser avec les particularités de chaque installation. De plus, des formations continues sont nécessaires pour approfondir les compétences en matière de sécurité, de pose de panneaux et de gestion d’équipes, ce qui garantit une montée en compétences tout au long de la carrière.
Pour exceller dans ce rôle, une maîtrise des normes techniques et des pratiques spécifiques au photovoltaïque est essentielle. La connaissance des normes NF C15-100, UTE C15-712 et des directives HSE liées au solaire est un atout majeur pour garantir la conformité des installations. Une bonne maîtrise des logiciels de suivi de chantier et de planification, tels que MS Project ou Archipad, est indispensable pour gérer efficacement les projets. Enfin, des compétences en contrôle qualité, notamment avec des méthodes telles que FMECA, contrôle visuel ou thermographie, permettent de vérifier la performance des installations et de s’assurer de leur sécurité, contribuant ainsi au succès de chaque projet.
Les chefs d’équipe photovoltaïque évoluent au sein d’entreprises comme URBA Solar, INEO, Terre et Lac ou Apex Energies, ainsi que chez des installateurs régionaux spécialisés dans le solaire. Présents sur le terrain, ils encadrent les techniciens et veillent à la bonne exécution des chantiers. Des environnements où l’expertise technique, la réactivité et l’esprit d’équipe sont au cœur des réalisations.
Le chef de projet coordonne l’ensemble du chantier, de la conception à la livraison. Le chef d’équipe, lui, gère le travail opérationnel sur le terrain.
Oui, notamment dans les entreprises d’installation solaire, les EPC (Engineering Procurement Construction), ou encore chez les développeurs de projets en énergies renouvelables.
Absolument. L’essor du solaire à grande échelle, l’agrivoltaïsme ou l’industrialisation des chantiers vont transformer les pratiques. Des compétences en gestion de projets techniques et en innovation seront clés.
Pas obligatoirement. Une solide base en électricité ou BTP, complétée par une formation photovoltaïque, peut suffire pour évoluer vers ce poste..
Les défis d’un chef d’équipe photovoltaïque incluent la gestion de la sécurité, le respect des délais et la coordination des équipes dans des conditions parfois difficiles. Il doit garantir la qualité des installations et la conformité aux normes tout en optimisant les ressources. Sa réactivité face aux imprévus techniques est essentielle pour assurer la réussite du chantier.
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