Ventilation, chauffage, climatisation : derrière ces systèmes complexes, il y a un cerveau qui pense technique, durabilité et confort. L’ingénieur d’études CVC dimensionne ce qu’on ne voit pas, mais qui change tout.
L’Ingénieur d’études CVC (Chauffage – Ventilation – Climatisation) est le cerveau technique des projets. Il intervient dès la phase de conception pour définir les meilleures solutions énergétiques à mettre en œuvre dans un bâtiment, en neuf comme en rénovation. Il travaille en lien avec les maîtres d’ouvrage, les architectes, les exploitants, et les autres corps d’état techniques.
Il exerce généralement en bureau d’études, cabinet de conseil, entreprise de maîtrise d’œuvre ou AMO. Son champ d’intervention s’élargit avec les enjeux de transition énergétique, le décret tertiaire et les nouvelles réglementations environnementales.
Variantes de l’intitulé du poste : Ingénieur CVC, Ingénieur thermicien, Ingénieur en génie climatique, Ingénieur études fluides, Chargé d’études en thermique du bâtiment, Ingénieur HVAC.
Tout commence sur le papier… mais rien n’est laissé au hasard.
Un ingénieur de bureau ? Pas que.
L’expertise CVC au service du pilotage énergétique :
Dimensionnement des installations CVC
Calcul thermique, STD, RE2020, RT existant
Connaissance des normes et réglementations (DTU, décret tertiaire, RE2020)
Logiciels métiers : AutoCAD, Pléiades, Revit MEP, ClimaWin, Caneco…
Rédaction de pièces écrites (CCTP, DPGF, rapports techniques)
Rigueur et sens du détail
Organisation & autonomie
Capacité à communiquer avec des interlocuteurs variés
Curiosité technique
Esprit d’équipe et d’analyse
L’ingénieur d’études CVC travaille principalement en bureau, mais avec une forte interaction terrain : visites de site, relevés techniques, suivi de chantier… Il collabore au sein d’équipes pluridisciplinaires (électricité, structure, architecture). Le poste est compatible avec le télétravail partiel. Déplacements ponctuels selon les projets. Ambiance d’étude, rythme structuré, outils modernes, projets orientés transition énergétique.
Le métier est accessible via un diplôme Bac+5 en ingénierie énergétique, thermique ou génie climatique. Les écoles d’ingénieurs (INSA, Polytech, Arts & Métiers, UTC, etc.) ou les masters universitaires spécialisés (énergétique du bâtiment, maîtrise de l’énergie) sont les voies privilégiées.
Les profils terrain (conducteur de travaux CVC, technicien études) peuvent évoluer vers ce métier via des licences pro ou formations continues. La maîtrise des logiciels de modélisation thermique, de dessin technique et la connaissance de la réglementation sont indispensables.
Se spécialiser passe par la compréhension fine de la RE2020, du décret tertiaire, des CEE, et par la maîtrise d’outils de simulation et d’évaluation énergétique. L’ingénieur CVC d’aujourd’hui est aussi un acteur de la stratégie bas carbone du bâtiment.
L’ingénieur conçoit et dimensionne les installations. Le chargé d’affaires pilote le projet dans sa globalité : suivi de budget, plannings, prestataires, relation client. Ils sont souvent complémentaires.
AutoCAD, Revit, ClimaWin, Pléiades, Caneco, Excel avancé… selon le niveau d’implication en dessin, modélisation ou calcul réglementaire.
C’est possible, mais une bonne compréhension du terrain est essentielle pour concevoir des installations réalistes, faciles à exploiter, et compatibles avec les contraintes de pose.
Oui, à condition d’avoir une bonne base technique et une appétence pour le détail. C’est un excellent point d’entrée pour évoluer ensuite vers des postes plus transverses.
Elle alterne entre modélisation, calculs, rédaction de livrables, coordination avec les autres lots (élec, structure…), réunions clients et visites de site.
Oui. Avec la RE2020, la pression réglementaire et les objectifs de décarbonation, les profils capables de concevoir des installations sobres et conformes sont très recherchés.
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