Le 8 mars fête la Journée internationale des droits des femmes. Beaucoup raccourcissent encore ce nom en « Journée de la Femme », réduisant cette journée à une simple action commerciale alors qu’il s’agit de célébrer le combat des femmes pour leurs droits. Dans le monde du travail comme ailleurs, la situation s’améliore, mais le combat n’est toujours pas fini. Toutefois, comme il s’agit d’une célébration, nous parlons essentiellement des progrès que nous observons, de notre point de vue de société de recrutement.
Une parole qui se libère
C’est une nouvelle pour personne : les femmes subissent régulièrement du harcèlement sur leur lieu de travail. Cela va du chantage sexuel aux blagues grivoises répétées, de l’humour sexiste au mépris affiché. Des remarques sur la tenue, des blagues sur le fait de faire la cuisine ou le ménage, des sous-entendus déplacés… Ces agressions vont de la plus minime à la plus violente, et leur point commun (outre leur caractère sexiste) c’est d’être banalisées. Si ce constat n’a rien de plaisant, on peut en revanche se réjouir de voir que la parole sur cet environnement toxique se libère. Le problème n’est pas encore réglé, mais il est désormais pris en compte, et de plus en plus d’hommes n’hésitent pas à reprendre leurs collègues masculins quand ceux-ci font une remarque déplacée. Les entreprises commencent également à prendre en compte le bien-être et la sécurité des femmes sur leur lieu de travail, en condamnant plus fermement le harcèlement, qu’il soit à caractère sexuel ou non.
L’émancipation féminine
Si cette parole se libère, c’est aussi parce que les femmes investissent de plus en plus les postes de direction, et ont donc plus de pouvoir pour changer les choses. Elles sont encore en minorité par rapport aux hommes (moins d’une entreprise sur trois est dirigée par une femme dans le monde, et parmi les entreprises engageant plus de cinquante employés, seulement une sur cinq est dirigée par une femme), mais ce ratio bouge. De plus, si les grosses entreprises sont encore majoritairement tenues par des hommes, le fait que les femmes décident de plus en plus de créer de petites entreprises est extrêmement positif. Au lieu de subir le sexisme et de se conformer à un monde du travail qui ne veut pas d’elles, les femmes créent leurs propres espaces pour faire bouger les choses : c’est une vraie prise de pouvoir ! Il y a également de plus en plus de femmes qui se lancent dans auto-entrepreneuriat. Ce n’est pas toujours une voie facile, car c’est un statut qui peut se révéler facilement précaire et qui est encore proie aux préjugés (surtout dans les métiers artistiques!), mais cela reste une manière pour les femmes de se créer un espace de travail qui leur appartient.
Investir de nouveaux postes
Toutes les femmes ne peuvent pas, ou ne veulent pas, créer d’entreprise ou se lancer dans l’auto-entrepreneuriat. Cela ne veut pas dire qu’elles doivent pour autant rester aux postes qui leur ont été assignés jusque là : toutes les femmes ne veulent pas être institutrices, infirmières ou secrétaires, et d’ailleurs elles occupent de plus en plus des postes variés. Et c’est un changement que Liane RH encourage vivement : nous avons des femmes qui excellaient dans le rôle de manager ou de la relation client. Restreindre les femmes à des rôles de secrétaires, c’est se priver d’un sérieux atout ! Et c’est dommageable pour chacun. Il faut, autant que possible, s’affranchir de nos clichés pour chaque individu, homme comme femme, puisse trouver sa place, exercer le métier qui lui permettra l’épanouissement.
Le combat pour les droits des femmes n’est donc pas fini mais il avance, et il continuera d’avancer, même si certains ne voient pas cette évolution d’un bon œil et tentent encore de réduire les femmes au silence. Dans cette lutte, Liane RH a choisi son camp : nous défendrons autant que possible la cause féminine et ferons en sorte de proposer à nos candidates des lieux de travail où elles pourront s’épanouir et évoluer sans être harcelées ou méprisées.